Nous n’en attendions pas tant : la première édition du salon des vins Rue89 Lyon, coproduit par votre site d’info local Rue89Lyon et Rue89 (à la manoeuvre, l’excellent blog No Wine is innocent), a vu passer du Lyonnais, du Suisse, de l’Ardéchois, du Stéphanois, ou encore de l’habitant de Villié-Morgon spécialement content de voir le Beaujolais venir redorer son blason dans « sa ville-métropole » la plus voisine, Lyon, laquelle l’a longtemps boudé…
Quelques vins issus du gamay, donc, mais pas que. Loin de là – des vignerons ont fait le voyage depuis la Corse, l’Alsace, Bordeaux, l’Italie, le Languedoc…
On a profité de gens qui se font rares dans les salons, comme le « bourguignon en colère » Dominique Derain. Le vigneron s’est posé sous la verrière pour y partager quelques bouteilles ; il a aussi raconté pourquoi ses Pommard et Gevrey-Chambertin ont perdu leur AOC (appellation d’origine contrôlée), les enjeux économiques démentiels autour de ces attributions.
Entre autres histoires. Entre autres méthodes de travail, hors des circuits de distribution aliénants pour les vignerons ; la biodynamie s’est expliquée, d’autres ont simplement raconté au dégustateur curieux une façon de produire du vin comme il leur semble bien de le faire, sans militantisme. Naturellement.
Un tel salon a permis de mettre en scène et de donner corps à des thèmes qui font régulièrement l’actualité sur Rue89 et Rue89Lyon : l’agriculture, les questions autour du bio, l’écologie ou encore les circuits de consommation…
Il s’agit du premier événement de cette taille monté par l’équipe lyonnaise, grâce à une coproduction avec Rue89 qui a déjà édité à deux reprises ce salon justement intitué « Sous les pavés, la vigne ».
Il nous a donné l’envie d’en organiser d’autres, autour du manger pourquoi pas, avec les moyens d’une micro-équipe toutefois décuplés par l’envie de remuer la ville et d’y proposer des choses.
Et merci maman
Comme à Cannes, il est l’heure de remercier les partenaires sans lesquels l’événement dans sa version lyonnaise n’aurait pas rencontré un tel succès : les Subsistances, ce chouette lieu qui nous a ouvert sa verrière et a mobilisé une équipe technique rompue à l’exercice de l’événementiel, bien plus que vos serviteurs de l’info locale.
Le resto Quai des Arts, sur le site des Subsistances, qui nous a laissé festoyer dans sa salle surplombant la Saône, le dimanche soir. Et profiter d’un banquet « jamais vu dans l’histoire des salons des vins » selon les vignerons eux-mêmes, orchestré par Mathieu Rostaing Tayard et Guillaume Monjuré, chefs respectifs du Café Sillon et du Palégrié.
Notre indéfectible partenaire Petit Bulletin.
L’équipe du salon des Débouchées ; occasion de rappeler que l’événement se tiendra le dimanche 23 novembre prochain, avec 36 vignerons natures, pas moins, pour fêter 5 ans d’existence. Lui-même étant suivi d’une rencontre avec des vignerons, organisée par le caviste Vercoquin, le 30 novembre.
Les cavistes de Lyon qui aiment ces vins et ont soutenu l’équipe lyonnaise : Vin des Vivants, Petites caves.
Dominique Hutin qui a animé avec conviction un débat, où l’on a causé du travail avec la lune, du bio en Argentine et pendant lequel les verres se sont entrechoqués.
Antonin Iommi-Amunategui, auteur pointu du blog No Wine is Innocent sur Rue89, couturier précieux de la programmation très riche de ce salon.
Et merci à Denis de Montgolfier, blogueur sur Rue89Lyon qui nous a transmis quelques images du salon -une vidéo à voir ci-dessous :
Normalement, c’est le moment où l’on pleure en soulevant le trophée.
Nous, ce sera quelques bonnes quilles.
On reprend ses esprits, on range précieusement les jolies bouteilles et on fait des bisous aux vignerons. Nous espérons réitérer l’opération. D’ici là, bon appétit bien sûr.
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