Après la gratuité tout le week-end, les TCL (transports en commun lyonnais) sont gratuits aux heures de pointe ce lundi 17 mars et le seront aussi ce mardi 18 mars, entre 7h et 9h et entre 16h30 et 19H.
La décision prise par Keolis, société en charge de l’organisation des transports collectifs, a suivi un mouvement entamé par Paris, suivie de Grenoble, Rouen, Caen, Reims et Bordeaux, sur des durées et des démarrages différents selon les villes.
Le Sytral, autorité organisatrice des TCL, affirme que la hausse de la fréquentation n’a pas atteint 5% durant le week-end, malgré le dispositif réseau gratuit, selon acteursdeleconomie.fr.
Puis ce lundi Paris a mis en place, en plus des transports collectifs gratuits, la circulation alternée, jour où le risque d’épisode de pollution était particulièrement fort. Même constat de risque à Lyon pour ce lundi, avec une alerte de niveau 2 enclenchée ce vendredi qui pourrait être dépassée, au vu des températures élevées et des retours de vacances.
Pourtant, le préfet Jean-François Carenco a déclaré à Lyon Capitale la circulation alternée (c’est à dire le fait d’autoriser la circulation aux plaques d’immatriculation paire et l’interdire aux autres) ne serait pas une option. Il assure en revanche mettre un coup de pression aux industriels de l’agglomération, pour qu’elles réduisent « leur activité polluante ».
La circulation, si elle n’est pas alternée, a été réduite dans le département de 20 km/heure dans la limite des 50 km/heure autorisés.
En pleine période de campagne, en vue des élections municipales dont le premier tour se tient ce dimanche 23 mars, les mesures sont tombées en pluie, pour la première fois dans plusieurs villes de France, et à Lyon, donc, qui a pourtant connu du nombreux pics de pollution ces dernières années.
Les écologistes ont d’abord salué le dispositif de transports collectifs gratuits, avant de réclamer depuis ce lundi matin et suite à la décision parisienne, pour une circulation alternée à Lyon également.
Reste à lire les bulletins d’Air Rhône-Alpes, dont le site Internet reste saturé depuis plusieurs jours, pour savoir où en est l’air de l’agglomération.

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