SUR RUE89BORDEAUX
Dans une tribune publiée chez nos cousins de Rue89 Bordeaux, le président de l’association l’Observatoire du Nucléaire, Stéphane Lhomme, attaque la mise en avant du caractère écologique des voitures électriques en libre-service développées par la société Bolloré. C’est cette société qui fabrique la BlueCar, utilisée à Bordeaux sous le nom de BlueCub, Bluely à Lyon et Auto-Lib à Paris.
C’est la société BlueCub qui subit l’ire de l’Observatoire, et qui se voit assignée par celle-ci devant le Jury de déontologie publicitaire le 14 mars. En cause, la mise en avant par BlueCub du caractère « écologique » du service offert, ce qui, pour l’Observatoire du Nucléaire, ne peut être vrai. Son président met en avant quatre raisons principales qui font que même les BlueCar ne sont pas écologiques :
- « la construction de tout véhicule nécessite des matières premières et de l’énergie dont l’extraction et la production ont inévitablement des impacts sur l’environnement.
- tout véhicule motorisé utilise des pièces et éléments extrêmement polluants, en particulier les pneus et les batteries.
- tout véhicule représente une certaine quantité de déchets lorsqu’il arrive en fin de vie.
- enfin, la source d’énergie – électricité ou essence – utilisée pour faire fonctionner un moteur est toujours cause de pollution. D’ailleurs, les voitures électriques de Bolloré sont plus exactement des voitures nucléaires car mises en recharge sur le réseau EDF qui est alimenté à 75% par des centrales nucléaires. La Bluecar est donc directement responsable de la production de déchets radioactifs ».
Avant cela, l’Observatoire avait déjà contraint la société Bolloré ainsi que les constructeurs Renault, Citroën, Opel, Nissan et Mitsubishi à retirer de leurs publicités la mention « véhicule propre » ou « écologique ».

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