Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Fin du pic de pollution à Lyon : on a respiré du (très) mauvais air pendant 10 jours

L’épisode de pollution aux particules fines commencé le 7 mars dans la région Rhône-Alpes s’est terminé le 18 mars. Au total, 10 jours de très mauvais air. On a notamment compté 8 jours où le seuil d’alerte a été dépassé pour Lyon. (Mis à jour le 18 mars à 14h30)

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.

Pollution-Rhone-Alpes-17-03

Lundi 10 mars, le seuil d’« alerte » a été déclenché pour le bassin lyonnais, le nord-Isère et l’ouest de l’Ain, et d’autres zones ont suivi depuis.

jeudi 13, la pollution s’est encore aggravée, particulièrement à Lyon où le niveau 2 du seuil d’alerte a été déclenché vendredi matin. Le niveau 3 du seuil d’alerte étant le plus élevé.

En fin de semaine, toute la vallée du Rhône était en noir.

Lundi 17 mars, la région Rhône-Alpes a connu une amélioration. Sauf pour les bassins de Lyon et de l’Ain, toujours en « alerte »  mais de niveau 1. Les bassins stéphanois et les zones urbaines savoyardes sont au seuil « information » (le niveau d’en dessous). Les 10 autres bassins (sur 14) sont repassés au vert.

Mardi 18, L’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air (Air Rhône-Alpes) explique que le changement de temps opéré en début de semaine avec l’arrivée de masses d’air océaniques a eu pour effet de disperser les polluants accumulés ces derniers jours dans l’atmosphère. Aucun dépassement du seuil de recommandation et d’information n’a été constaté sur la région Rhône-Alpes.

Carte de la pollution du lundi 10 mars en Rhône-Alpes :

Carte de la pollution du 13 mars en Rhône-Alpes. En « mauvais », Lyon :

Carte de la pollution du 14 mars en Rhône-Alpes. En « mauvais », Lyon et la vallée du Rhône :

Carte de la pollution du 17 mars en Rhône-Alpes :

 

Nouvel épisode de pollution aux particules fines

Depuis vendredi 7 mars, nous sommes entrés dans un nouvel épisode de pollution aux particules fines. Initialement, un dispositif préfectoral avait été mis en place suite à un dépassement du niveau d’information et de recommandations (premier niveau mis en place en cas de pollution) des zones du bassin lyonnais – Nord Isère, du bassin stéphanois, de la vallée du Rhône et de la vallée de l’Arve. Le temps sec et calme avait entraîné une stagnation des masses d’air, et donc une concentration des poussières.

Lundi 10, l’épisode persistait dans le bassin lyonnais, le nord de l’Isère et l’ouest de l’Ain zones qui concentraient le plus de particules fines. Elles avaient été placées en état d’alerte, le deuxième et dernier niveau possible. Plusieurs autres zones, notamment la zone urbaine des Pays de la Savoie, avaient été placées en dépassement du niveau d’information (le premier niveau) le lundi, et mis en état d’alerte le lendemain.

L’observatoire indiquait le 9 mars que d’autres zones pourraient être touchées si l’air continuait de se dégrader. C’est ce qu’il s’est passé, et jeudi 13 mars, l’ensemble de la région était en état d’alerte. Plusieurs zones ont dépassé les 90 µg/m3, ce qui correspond à un indice de pollution élevé.

Le précédent épisode avait commencé le 3 décembre et avait duré une dizaine de jours. Rien d’exceptionnel, Rhône-Alpes est une des régions de France les plus touchées par les particules fines. Ces minuscules particules en suspension qui se se glissent dans l’appareil respiratoire ont trois sources principales : le trafic routier, essentiellement les moteurs diesel, les activités industrielles et le chauffage au bois.

> Mis à jour le 13/03 suite à l’évolution de la situation au 13 mars, suite notamment au passage à l’état d’alerte de l’ensemble des 14 bassins de la région Rhône-Alpes.

> Mis à jour le 14/03 

> Mis à jour le 17/03

> Mis à jour le 18/03


#Environnement

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

À lire ensuite


Photo : Mickaël Draï.

Partager
Plus d'options
Quitter la version mobile