Jeudi, l’alerte a été étendue à d’autres zones de la région : le Bassin Stéphanois, la Zone urbaine Pays de Savoie, le Bassin Lémanique, la Vallée de l’Arve, l’Ouest Ain puis le bassin grenoblois.
Lyon et le nord-Isère sont passés en alerte « de niveau 2 » à cause de la persistance du phénomène.
En cause, les fameuses et habituelles particules fines qui ont dépassé le seuil d’alerte fixé à 80 micro-grammes par mètre cube d’air. Leur source ? Principalement, dans l’ordre d’importance : le chauffage au bois, la circulation routière et l’industrie.
Un nouveau polluant en cause
Mais, pour la première fois de l’année, un autre polluant s’est invité dans les poumons lyonnais et nord-isérois : le dioxyde d’azote. Le seuil « d’information et de recommandation » de 50 micro-grammes par mètre cube d’air a été dépassé mardi, avant de revenir à des taux moins alarmants.
Selon Air Rhône-Alpes, ce gaz provient en particulier de la pollution automobile (diesel en particulier) pour plus de 60 % :
Amélioration en vue… jusqu’à la prochaine alerte
Concernant ce gaz comme les particules fines, « on s’attend à une amélioration » pour la journée de vendredi, explique l’observatoire. Mais il relativise :
« Cette amélioration pourrait être de très courte durée ».
Pas de quoi se rassurer donc, d’autant que l’organisme explique que :
« Selon leur taille, les particules (fines, NDLR) pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente ».

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