La droite grenobloise est sans dessus-dessous, et Alain Carignon veut en tirer les conclusions.
« En l’état, avec ces querelles qui montrent que la priorité pour la droite n’est pas de battre le maire PS de Grenoble, Michel Destot mais plutôt de s’autodétruire, je dis que je ne participerai pas à la course des perdants, car tous ces gens me tirent vers le bas »
C’est ce qu’il déclare ce jeudi 5 septembre au Dauphiné Libéré (extrait).
La fédération iséroise de l’UMP a suspendu la semaine dernière le déroulement des « primaires ouvertes de la droite et du centre » destinées à désigner un candidat pour les élections municipales de 2014. Plusieurs élus de droite ont critiqué cette décision dans la presse locale, certains y voyant la main d’Alain Carignon lui-même.
Dans le Dauphiné Libéré, Alain Carignon regrette que « la droite grenobloise, la plus bête du monde, s’épanche publiquement », parlant de « spectacle indécent ».
« Il faut que la droite se ressaisisse. Si elle m’appelle, je viens », a précisé par la suite Alain Carignon à l’AFP (via lci.tf1.fr), en se disant « à la fois actif et disponible ». Avant d’ajouter :
« Ma participation est indispensable pour gagner, a minima. Je pense que je suis le mieux placé pour dresser le vrai bilan de Destot et préparer un projet qui permette à Grenoble de sortir du déclassement dans lequel la ville est plongée ».
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