Quatre opposants au futur Grand Stade de l’OL comparaissaient mardi après-midi au tribunal correctionnel de Lyon, mais le procès a été reporté au 26 novembre, après que l’avocat des militants, Etienne Tête, a apporté au dernier moment de nouveaux documents au dossier. Le juriste, lui-même personnellement opposé au projet OL Land, remet en cause le fait que les chefs d’accusation qui pèsent sur ses clients soient conforment à la Constitution.
Le 6 mai dernier, les militants s’étaient introduits sur le chantier, situé à Décines, et avaient réussi à arrêter les travaux pendant une heure. Âgés de 22 à 60 ans, ils font partie du mouvement écologiste et altermondialiste « Les filles et fils de butte », qui campe depuis plus d’un an à Décines. L’entreprise en charge du chantier et le Grand Lyon se sont constitués partie civile.

Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…