« On ne relancera pas l’économie sans un minimum d’empathie pour les entreprises. »
Dans une interview donnée au Monde, le maire de Lyon ré-endosse son costume d’élu socialiste très critique vis-à-vis du gouvernement Hollande. Un maire auquel, par conséquent, la presse apprécie de donner la parole, les coups de griffe étant toujours plus vifs quand ils viennent de son propre camp.
Gérard Collomb prône donc ici son idée du « socialisme de l’offre ». « Pas par une vision idéalisée de l’entreprise », mais pour être en phase avec l’époque. Ce que François Hollande ne serait pas tout à fait, selon lui. Peut-être par frilosité, dans un style très… « hollandais ».
Par contraste, Lyon serait donc devenue en France une sorte d’îlot de l’innovation et de l’entreprenariat, son maire estimant que les entreprises internationales s’y installent aujourd’hui volontiers en disant « on vient à Lyon » plutôt que « on vient en France ».
Sur son parti, Gérard Collomb n’a pas de mots suffisamment durs, déplorant le « vide intellectuel » du PS et ses « jeux de parti ». Des positions bien affirmées vis-à-vis d’un président de la République qui baisse dans les sondages, et avec lesquelles il compte séduire « Lyon la centriste », pour rafler un troisième mandat en mars 2014.
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