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Dans le Rhône, ma supérette vend-elle du cheval ou du boeuf ?

> Article publié le 19 février et mis à jour le vendredi 22 février avec les résultats des analyses donnés par la préfecture du Rhône.

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C’est la question qui brûle les lèvres de tous les lyonnais osant encore ouvrir les portes des congélos du Monop’, du Casino, ou du Super U de leur quartier. Une angoissante interrogation au moment de faire les courses, à laquelle le préfet du Rhône a voulu apporter une réponse, et fissa.

Jean-François Carenco a envoyé sans attendre des agents de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) faire le boulot : pendant un peu plus d’une semaine, ils ont écumé 220 de supérettes et de commerces de proximité dans le Rhône, armés de sachets hermétiques et de tout l’attirail de l’expert.

Une couverture non exhaustive du département pour faire la chasse définitive aux dernières lasagnes et raviolis truffés de canasson, qui s’accompagne d’une autre opération. Jusqu’au 31 mars prochain, les entrepôts, les ateliers de découpe ou de transformation utilisant « des viandes bovines ou équines » seront également contrôlés. Des prélèvements y seront réalisés pour déterminer quelle espèce y est travaillée.

Les résultats des visites faites dans les supérettes ont été rendues ce vendredi 22 mars :

« Des produits appartenant aux lots incriminés ont été trouvés dans les linéaires de 5 magasins et ont, à la demande des agents, été immédiatement retirés de la vente. »

Est-ce que cela va inciter les Lyonnais à racheter des plats cuisinés et surgelés ?

 


#Gastronomie

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