) et retrouve des lieux familiers dans Lyon.
Crédit Photo : TB // Laurent Garnier de dos lors de la Mini Sonore du festival Nuits Sonores 2011
Retour en effet comme l’an dernier (mais pour la dernière fois) aux anciennes usines Brossette pour le gros des soirées et aux Subsistances pour les booms en journée (NS Days, carte blanche à Bruxelles, Mini Sonore…). L’espace accueil, billetterie reste à la Galerie des Terreaux et l’Hôtel de Ville sera entièrement dédié à la plateforme European Lab, ex Labo européen des festivals, un espace d’échange pour les acteurs de « l’innovation culturelle » du monde entier.
On retrouvera également, un peu partout dans la cité, le programme Extra, sorte de Off foutraque de l’événement. Au première abord, donc, pas de révolution à l’horizon en dehors d’une plateforme de curation qui pourra être alimentée en temps réel par les festivaliers.
Toujours bien ancré dans la ville, le festival qui a rassemblé l’an dernier quelques 82 000 spectateurs, semble donc préférer renforcer ses fondamentaux. Des habitués sont d’ailleurs à l’affiche. Laurent Garnier of course dans le rôle du parrain de luxe.
Côté légende, Carl Cox, le vétéran de la house britannique, sera aussi de la partie histoire de prouver qu’à 50 ballets, il a toujours de beaux restes. Merci tout de même au festival de respecter ses seniors, en programmant les anciens en journée.
Les artistes annoncés en vrac : Carl Cox, Laurent Garnier, Electric Electric, Ben Klock, Planetary Assault Stystems, Ben Klock, Sun Papa & Lawrence Le Doux, BRNS, Civil Civic, Girls Against Boys, Camera, Palma, Tale of Us, Vitalic Disco Dj set, Andrès, Squeaky Lobster, Herrmutt Lobby, The Liminanas, The Mojomatics, The Intelligence, J.C Sàtan, Crime and The City Solution, Seth Troxler, Ryan Crosson, Wild Aspect, Benoit & Sergio, Driving Dead Girl, The Experimental Tropical Blues, LeFtO, Dj Elephant Power, Anika, Nurse With Wound, Anika, K_X_P, Shifted, DVS1.
Une oreille sur quelques artistes annoncés :
Rue89Lyon est menacé ! Enquêter sur l’extrême droite, mettre notre nez dans les affaires de patrons peu scrupuleux, être une vigie des pouvoirs politiques… Depuis 14 ans, nous assurons toutes ces missions d’utilité publique pour la vie locale. Mais nos finances sont fragiles. Nous avons besoin de 30 000 euros au 16 avril pour continuer d’être ce contre-pouvoir local l’année prochaine.
En 2025, nous faisons face à trois menaces :
- Un procès-bâillon : nous allons passer au tribunal face à Jean-Michel Aulas, ex-patron de l’OL qui nous attaque en diffamation.
- Des réseaux sociaux hostiles : Facebook, X, mais aussi Google, ces plateformes invisibilisent de plus en plus les médias indépendants en ligne.
- La montée de l’extrême droite : notre travail d’enquête sur le sujet nous expose et demande des moyens. Face à Vincent Bolloré ou Pierre-Edouard Stérin qui rachètent des médias pour pousser leur idéologie mortifère, notre média indépendant est un espace de résistance.
Pour toutes ces raisons, nous avons besoin de votre soutien : abonnez-vous ou faites un don à Rue89Lyon !
Chargement des commentaires…