Premier employeur privé sur le territoire du Grand Lyon avec ses filiales Sanofi Pasteur, Merial et Genzyme, le groupe pharmaceutique Sanofi se réorganise à l’échelle de la région lyonnaise :
- Les unités industrielles qui emploient plus de 4 000 personnes sont touchées par au moins 800 réductions d’effectifs.
- Les services de recherche et développement vont être renforcés.
A Marcy-L’Etoile, pour faire face à l’évolution des métiers du secteur des vaccins, à l’émergence de nouveaux opérateurs et à la forte croissance des pays émergents, un plan de 400 suppressions d’emplois a été engagé. 155 ont déjà été effectuées.
A Neuville-sur-Saône, l’usine va devenir le troisième site de production de vaccins de Sanofi Pasteur en France. Un investissement de 300 millions entre 2009 et 2015, date de l’entrée probable en production du nouveau vaccin contre la dengue, en cours d’homologation. Mais cette usine n’emploiera plus que 300 personnes au lieu de 725 en 2010. Cette réduction d’effectifs s’est faite par des départs anticipés à la retraite et par des mutations à l’intérieur du groupe. 50 personnes restent encore à reclasser.
2/ Sanofi regroupe ses filiales
Parallèlement, le groupe réorganise les activités de Sanofi Pasteur et Merial (santé animale) à Lyon. Un nouveau siège social, commun à ses deux filiales, va être construit dans le quartier de Gerland.
Un centre de services partagés va être également créé dans le quartier de Gerland, sur des terrains de Genzyme, autre filiale lyonnaise du groupe spécialisée dans les maladies rares et la sclérose en plaques.
La construction d’un centre d’infectiologie est également programmé, à proximité du futur siège social. 150 chercheurs seront rattachés à ce centre de recherche-développement sur les maladies infectieuses qui commencera ses travaux dès 2015.
Le PDG de Sanofi Pasteur, Olivier Charmeil, considère que ce « renforcement de positions » à Lyon est dû à « l’écosystème lyonnais constitué autour du pôle de compétitivité Lyonbiopôle et de l’IRT BioAster« .
Lancé en décembre 2012, le premier Institut de Recherche Technologique (IRT) sera doté d’un budget 585 millions d’euros sur neuf ans, Cofinancé à 50/50 par le public et le privé.
A lire sur lesechos.fr

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