1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Des hommes de valeurs

RANK’N’OL #1. Réveillère qui fait les choses en grand pour son jubilé, Domenech en ultra dans tous ses états, Gourcuff qui veut nous faire croire que c’est du sérieux, Briand de plus en plus footballeur et de plus en plus lyonnais et Gonalons qui possède les clés de la DeLorean : on tient la toute première promo du Rank’n’OL.

,

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Lyon, abonnez-vous.


Anthony Réveillère
Crédit photo : Le Progrès / Richard Mouillaud / MaxPPP

 

Samedi 11 août 2012, 1re journée de Ligue 1
Stade Rennais – Olympique Lyonnais 0-1
But : Gourcuff (15ème)

 

Notes : la grille d’éval’

 

1. Anthony Réveillère : un type prêt à partir pour jouer les doublures de Jallet et sauver l’institution méritait déjà reconnaissance éternelle. Mais partir sur un match de très haut niveau – alors que la défense du PSG prend l’eau de toute part pendant ce temps-là –, c’est la grande classe. Maîtrise de Pitroipa, couverture de sa défense centrale en bonus, interceptions, relances propres et appels, à l’image de sa participation au but 100% made in Rennes : le tenancier du Purple a démontré qu’il ne sait pas faire autrement que d’être bon. Au fait, comment on dit « irréprochable » en serbe ?

2. Raymond Domenech : un tweet pour allumer la mèche : « Retour au parfum de la Ligue 1 à Rennes ce soir. J’y suis pour voir l’OL. » OK, mais quelle mèche ? Celle qui ramène les souvenirs en vrac : le gone des Etats-Unis, le gaillard qui chauffe comme personne le Chaudron les soirs de Derby, l’entraîneur qui sort l’OL des limbes de la D2 ou le mentor attentionné de Rémi Garde. Voilà pour les histoires qui continuent d’alimenter, même à distance, le lien entre Ray et Lyon. Pour le reste, la victoire sans trembler nous rappellera que le premier provocateur de France n’est jamais aussi fort que lorsqu’il est là. Surtout s’il ne coache pas ? N’insultons pas l’avenir…

3. Yoann Gourcuff : s’il fonctionne à l’amour, l’ex-successeur de Zidane, Rui Costa et Juninho risque de ne bientôt plus toucher terre. Tous ceux qui ont su faire preuve de mansuétude deux années durant sont prêts à exulter : « Tu vois, je t’ai toujours dit qu’il reviendrait. » Mauvaise foi ou pas, le modèle vient toujours d’en haut. Et en haut, on veut croire au(x) miracle(s). L’histoire sera peut-être sans lendemain, mais cette amourette d’été (Bernard Lions ©) vaut le coup d’être vécue.

4. Jimmy Briand : après avoir fêté son retour en sélection chez son « swag » de coiffeur à Vaux-en-Velin, Jimmy a remis ça Route de Lorient en envoyant passe déc’ et occasion manquée. Dans le genre, on n’est pas loin du sans faute. Jusque dans les duels foirés et les débordements qui s’embarquent au hasard. Autant de détails qui font la différence à l’heure des comptes, en plus de confirmer un rôle bien plus précieux qu’il n’y paraît : celui du type taillé dans le rank.

5. Maxime Gonalons : la veille encore, Bernard Lacombe s’emmêlait dans ses compos, anticipant avant l’heure un retour au 4-3-3. Il n’en fallait pas plus pour que Washing Maxime rajoute à la confusion. Confirmant la belle complémentarité aperçue avec Fofana – à toi l’orientation du jeu, à moi les relances à travers les lignes –, le néo-capitaine a même trouvé le moyen de mêler Gourcuff aux petites combines du milieu. Et quand, en plus, le reste de la performance conforte sa défense à coups de récup’ dures sur l’homme, de fautes vicelardes et de replacements bien sentis, on se dit qu’on n’est pas loin de tenir un genre de Sergi Busquets à nous. Enfin, si la Ligue 1 le veut bien. 


Mentions spéciales du jury

Cris : « Attention à Cris ! Je connais bien le garçon et je l’ai vu se préparer comme jamais… » Bernard Lacombe, un prophète.

Benoît Pedretti : malgré la discrétion du bonhomme, difficile d’oublier son passage entre Saône et Rhône. Pour trois raisons : 1. une sentence suffisamment définitive envoyée au milieu à trois des années de domination, à même de figurer sur le fronton du OL Of Fame : « C’était trop fort pour moi… » ; 2. la dernière brosse en activité, hommage secret au carré militaire Coupet-Laigle-Violeau-Delmotte ; 3. et ce but décisif samedi soir à Geoffroy-Guichard. Un cheap type.

Bernard Lacombe : vendredi soir, on l’attendait sur OL TV dans l’idée d’en savoir plus sur les rumeurs de mercato. Ce qu’on a surtout retenu, c’est ce secret d’alcôve qui en a remué plus d’un : Tiago qui appelle Rémi Garde en début de saison dernière pour demander à revenir.

Par Pierre Prugneau et Serge Rezza

Retrouvez le Rank’n’OL sur OL Dirty Bastards et sur la 89ème minute.


#Football

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

#Football#Lacombe#Lyon#OL#Rennes#Tiago
Partager
Plus d'options