L’agression est survenue samedi soir devant l’école Beth Benahem, à Villeurbanne. Trois personnes portant une kippa ont reçu des coups violents de la part d’un groupe composé d’une dizaine de personnes, armées d’une barre de fer et d’un marteau. C’est leur appartenance religieuse qui serait à l’origine de l’agression, d’après les premiers éléments de l’enquête et les témoignages des victimes.
Plusieurs élus de l’agglomération ont montré leur indignation dans des communiqués de presse, sur le modèle du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, lequel s’est ainsi exprimé :
«Ces actes d’une extrême gravité sont une attaque délibérée contre notre modèle républicain qui doit permettre à tous, sans distinction, de vivre librement et en toute sécurité son appartenance religieuse».
Manuel Valls a également souhaité assurer « de la mobilisation totale des services de police sur place afin que les auteurs de cette agression soient, comme le prévoient les lois de la République, interpellés et mis à la disposition de la justice».
Dans leprogrès.fr, Alain Jackubowicz, président de la Licra et avocat lyonnais, s’est aussi indigné, mais a prévenu qu’il fallait se méfier du « délit de faciès », concernant les agresseurs. Il a voulu évoquer les tensions entre les communautés à Villeurbanne, autour du conflit israélo-palestinien, « avec l’identification du juif au sioniste ».
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