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Un incendie détruit le plus gros squat de Roms de l’agglomération lyonnaise

Dans la nuit de jeudi à vendredi, un incendie a détruit un ancien entrepôt de l’usine ACPM situé Chemin du Catupolan à Vaulx-en-Velin. Il abritait environ 140 Roms depuis au moins le mois de septembre (les premières personnes étant arrivées il y a sept mois). Un incendie d’origine « accidentelle » pour Jean-Luc Joubert, directeur du cabinet du maire …

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Dans la nuit de jeudi à vendredi, un incendie a détruit un ancien entrepôt de l’usine ACPM situé Chemin du Catupolan à Vaulx-en-Velin. Il abritait environ 140 Roms depuis au moins le mois de septembre (les premières personnes étant arrivées il y a sept mois).

Un incendie d’origine « accidentelle » pour Jean-Luc Joubert, directeur du cabinet du maire (PCF) de Vaulx-en-Velin :

 

« Il est arrivé ce qu’on craignait. Comme dans tous les squats, ils se chauffaient comme ils pouvaient, c’était risqué ».

 

Aucun blessé n’a été signalé, mais plusieurs occupants auraient « disparus », selon le cabinet,  pendant la nuit.

Les 70 autres sont actuellement  hébergés dans le gymnase Ambroise Croizat, avenue Salengro, en attendant une solution d’urgence.

En la matière, la préfecture du Rhône est compétente. Jean-Luc Joubert assure avoir contacté un responsable de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) du Rhône qui dépend de la préfecture.  La DDCS se dirait « très embêté » par cette situation, selon le directeur du cabinet du maire de Vaulx-en-Velin.

 

« Apparemment, le 115 serait débordé d’appels et la préfecture manquerait de places pour reloger les 70 Roms placés provisoirement au gymnase Ambroise Croizat,  »  explique le directeur de cabinet du maire de Vaulx-en-Velin.

 

Les dernières informations pointent que le Conseil général placerait dès ce soir trois familles avec des enfants en bas âge. De son côté, la préfecture compte reloger 17 personnes dans des chambres d’hôtel pour une durée indéterminée.

 

Le 4 février dernier, un bidonville avait également brûlé sur la commune de Bron. La cinquantaine de Roms avait été hébergée pendant dix jours au frais de la municipalité avant que la préfecture ne prenne le relais. Ce gymnase a été fermé jeudi 23 février. Une partie de ses occupants a été transférée au gymnase réquisitionné de la Croix-Rousse (Lyon 1er).

 

 


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