C’était un couple de « marginaux », qui erraient sur les routes avec un chat, en se présentant comme des « pèlerins australiens chargés d’une mission divine ».
Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo ont été arrêtés en août 2008, à Lagnieu (dans l’Ain), pour le meurtre d’un garçon âgé de 10 ans, prénommé Valentin.
Ils sont jugés à partir de ce matin devant la cour d’assises de l’Ain, à l’issue de trois ans de bataille entre experts psychiatres, qui ont longuement débattu pour estimer le degré de responsabilité pénale de Stéphane Moitoiret. Ce dernier, âgé de 42 ans, est détenu à l’UHSA (unité hospitalière spécialement aménagée) de Bron.
D’après sa compagne, de dix ans son aînée, et accusée de complicité de meurtre, Stéphane était rentré dans la cure où ils logeaient alors, le soir du meurtre, les vêtemens tâchés de sang et les mains blessées. L’enfant avait été retrouvé transpercé de 44 coups de couteau, et c’est Noëlla qui avait accompagné les enquêteurs dans un bois où les vêtements ensanglantés de la victime avaient été laissés.
Le procès s’étendra sur deux semaines, et deux jours entiers au moins seront consacrées aux expertises psychiatriques.

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